Cela va être LE point difficile du programme, si maigre et incertain soit ce dernier.
La question s’est déjà posée de savoir si elle partait avec nous ou pas. J’ai au début douté, pensé qu’elle était trop vieille (8 ans), qu’elle souffrirait trop de la chaleur… Et puis finalement les vétérinaires m’ayant rassuré sur ces deux points (en particulier la question de l’âge et de sa capacité à endurer les 15 heures de vol), je me suis bien-entendu dit que je ne pouvais pas vivre sans elle, et la réciproque est probablement largement envisageable. Cha et mes ami-e-s m’ont aussi bien conforté dans cette décision.
Alors voilà… Il a fallu lui trouver une cage de transport adaptée à sa taille… Chère et pour le moins… encombrante !
Merci à Éloïse qui nous amènera à Orly en « grosse voiture », et nous évitera de tout trimbaler je-n’sais-comment dans le train/RER/navette/taxi/pousse-pousse/autre.
Il a fallu faire vacciner Zaùka (première fois puis rappel) ; Ensuite faire une prise de sang « titrage anti-rabique » pour prouver que le vaccin contre la rage est bien effectif ; Elle est pucée ; A désormais un passeport ; Et 2 jours avant le départ je dois lui faire faire un « certificat de bonne santé ». Je passe sur les divers renseignements « administratifs » et « pratiques » qui ont du être glanés par monts et par vaux au fil des mois, en particulier grâce à Cha.
(Et merci aussi à la clinique vétérinaire du Clos Guillaume à Fontaine-les-Dijon, ils sont vraiment adorables.)
Une des bonnes nouvelles a été qu’il n’est plus nécessaire de subir une quarantaine. Liberté au moins sur ce point !
Je redoute ce moment plus que tout : La voir partir morte de trouille dans la soute ; Toutes ces longues heures de solitude et d’incompréhension… J’ai vraiment hâte que ce passage soit terminé. Ça tombe bien, ça correspondra impeccablement avec cette étape qu’il me tarde surtout de franchir : la pose du pied à Mexico, au soleil !!!
L’aboutissement de semaines de préparatifs intenses, de séparations de presque tous ses biens ou ses habitudes, d’au-revoir déchirants, d’impatience mêlée aux peurs (somme toute minimes comparées au reste).
Si tout le monde arrive le sourire aux lèvres (ou la queue frétillante et la truffe au vent)…
On vous racontera !
😀
Bonjour à vous trois!
Merci pour le compliment!
Nous sommes heureux que Zaîka n’ait pas trop souffert du voyage et espérons qu’elle a bien révisé son espagnol avant d’embarquer!
Bon vent et prenez soin de vous!
L’équipe de la Clinique vétérinaire du Clos Guillaume.
Quel plaisir et quelle surprise de voir que vous avez suivi le départ !
Des nouvelles concernant Zaùka :
Elle a été un peu déboussolée les premiers jours. Elle a eu la « tourista », elle n’aime pas du tout certaines croquettes d’ici, elle boit ou mange parfois des trucs bizarres dans la rue quand je ne fais pas gaffe, elle a bien maigri, et il y a plein de chiens errants qui aimeraient bien l’embêter… Mais elle commence à s’habituer à tout ça je crois, et à aller mieux. Elle se fait quelques potes.
Il fait moins chaud que je pensais, et quand ça plombe trop, on s’abrite.
A l’aéroport, aux services vétérinaires, j’avais égaré le certificat de bonne santé, mais… tout passe 😀 Sans problème.
Pas toujours acceptée dans les restaurants, et des fois des propriétaires d’apparts nous ont clairement dit qu’ils ne voulaient pas d’elle. Par contre, dans la rue ou divers lieux publics, les gens sont souvent gagas avec elle ; ils la regardent, la caressent, demande son nom, son âge, sa race. Alors qu’il y a des tonnes de chiens partout ! Mystère par encore élucidé…
Voilà… J’espère que tout va se passer de mieux en mieux avec elle. Nous on est vraiment heureux, alors je n’en doute pas trop.
Merci encore pour votre attention et votre gentillesse.
A bientôt peut-être !
🙂